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Monday, May 24, 2010

La loi des séries

Samedi soir, 20h30, après avoir passé la journée au bord d'un lac à côté de Paris, je retrouve ma bande d'amis pour fêter l'anniversaire (surprise) d'Alexandra.

Le dîner se déroule à merveille, ça rit, ça mange, ça boit, ça chante quelques chansons débiles au karaoké du théâtre du Renard. La soirée s'annonce bien !

Diego mon frère, India sa copine et Nathan, mon cousin dînent à un autre resto et m'appellent pour me donner rendez-vous à l'hippodrome de Longchamp.
Alex, notre copine qui est arrivée de Los Angeles, m'envoie un message au même moment en me disant qu'elle se rend là-bas, également.

Je ne suis pas très chaude.
C'est loin et je ne suis pas sûre de m'y amuser.
Puis je me dis que je n'ai jamais testé ce nouvel endroit, et que de toutes façons, toutes mes team de potes y vont, je n'ai donc pas vraiment le choix !

Petit texto à Salomée, ma voisine et accessoirement très bonne amie depuis l'école : "Longchamp. Tu fous quoi toi ?"
Elle me répond "Grosse teuf chez moi !"

J'hésite... Je connais les soirées chez Salomée, je sais qu'elles sont top et le fait qu'elle habite à cinq minutes de chez moi me motive d'autant plus.

Je monte finalement en voiture avec Philippine et me dis que je pourrais toujours passer plus tard chez Salomée.

Nous voilà à Longchamp.
Je retrouve mon frère et les autres.

Je ne parlerai pas de la soirée en elle-même, je ne me suis pas amusée, j'ai discuté avec quelques personnes, tenté de faire bouger mon corps (qui ne suivait pas) sur la musique beaucoup trop basse et à 3 h, je décide de regagner mon quartier et la fête de Salomée.

Philippine qui rentrait se coucher, me dépose à un taxi.
Arrivée en bas de chez moi, Diego m'appelle : "Kenza, il y a les clés de ma voiture dans ton sac !".
La tension monte, je commence à m'énerver au téléphone, "Boloss", "putain", "connard", tout y passe et le chauffeur est ravi du show auquel il assiste.
Mais je réalise que d'une seconde à l'autre mon portable va couper, faute de batterie.
Ca coupe.
Ok, je suis bonne à me (re)taper le trajet, seulement le taxi a fini son service et me voilà armée de mes maxi talons à la recherche d'un autre taxi.

30 minutes pour en trouver un, je suis ultra un peu énervée.
Avec la chance que j'avais, il a fallu que je tombe sur celui qui ne savait comment y aller et qui s'est perdu au milieu du Bois de Boulogne.
Bois de Boulogne, la nuit, plus de téléphone, imaginez la tronche que je tirais...

Heureusement, j'aperçois la voiture bleue de mon frère, je descends là. 25 euros la ballade nocturne, je fais la gueule. Il est 4h. Je squatte le téléphone d'une nana et appelle mon frère.

Enfin... Je vais pouvoir rentrer chez moi, je n'ai plus envie de faire la fête, je veux juste dormir !

Mon cousin est là, son scooter garé à côté de la voiture, son casque, ses gants mais pas ses clés.

Et nous voilà à la recherche des clés de Nathan.
Dans la voiture, par terre, dans l'hippodrome, la soirée ne finit pas... Nathan décide donc de ramener son scoot à pieds, il rentrera chez lui à 6h.

On dépose notre copine Alex, et devant mon immeuble, je me rends compte à mon tour que je n'ai pas les clés de notre appart.
Comme on dit "jamais deux sans trois !"
Je suis dégoûtée car je n'ai jamais perdu mes clés auparavant et il a fallu que ça arrive ce soir là.

Mauvais film.
Diego me lance, très fier de lui : "Tes 25 euros tu te les fous dans le cul ! Puisque de toutes façons tu aurais dû revenir, han t'es véneeeeeeeere hein !"

Je pense très fort que premièrement, non j'aurai dormi chez Salomée et que deuxièmement, j'aurais dû me taire et ne pas dire que je ne trouvais pas mes clés, au moins j'aurais été invitée au resto.

Peu importe, dans un quart d'heure je dors, c'est le principal.

Mais avant d'aller dormir, India ma partenaire "bouffe" de fin de soirée me lance qu'elle a faim.
Le jour se lève, je me prépare mon bol de céréales et décompresse... Enfin presque !

Je mange comme si je n'avais mangé depuis des jours et d'un coup je ressens une douleur hyper désagréable envahir ma bouche.
Comme lorsque vous mangez une glace, cette sensation hardcore de froid sur vos dents.
Puis il y a ce truc dur que je n'arrive pas à mâcher...

(Là c'est la partie glauque de l'histoire).

J'ai juste pété ma dent.
Pas un petit bout de dent.
LA dent.
J'ai ma dent dans la main, j'hésité à rire ou à pleurer.
J'opte pour l'option auto-dérision.
Oui car ce que je ne vous avais pas dit, c'est qu'il m'est arrivé la même chose il y a trois ans en croquant dans un Oreo.

India, Diego, se foutent de ma gueule, je me fais traiter de gitane et d'autres surnoms bizarres, je rends les armes, je vais me coucher.

Je me lève quelques heures plus tard et rejoins Salomée en maillot de bain, dans le parc en bas de chez nous.
Je dégaine ma canette et ma paille pour boire.
Je me trimballe avec un lot de 60 pailles jetables, j'ai l'impression d'être un nourrisson mais chaque gorgée est un vrai supplice.
Elle me raconte la soirée que j'ai manqué et effectivement sa soirée était bien plus cool que la mienne.
Je lui raconte le mauvais karma qui m'est tombé dessus et lui sort ma dent et lui explique pourquoi la paille.
Bien entendu, fou rire assuré !

Heureusement mon week-end s'est achevé sur des notes beaucoup plus sympathiques.
Puis avec un peu de recul, c'était quand même une soirée assez folklorique !
Ceci-dit à l'heure où je tape ces lignes, j'ai toujours un problème dentaire qui sera résolu dans l'aprés-midi !



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